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Laayounemercredi 21 janvier 2004. ETAT D’AME Le compte rendu de ce jour est plus un état d’âme qu’un état des lieux. Ca y est, on est descendu le plus au sud que nous pouvions. Les éléments divers et variés nous obligent à entamer le retour et j’avoue que j’ai comme un gout d’encore dans la bouche. Encore plus de sud, plus de sable, le désert pousse à la méditation, ca n’est pas un mythe.(Marco : Et si je relisais le petit prince en rentrant moi) PASSAGE EN MAURITANIE Finalement on aura tout entendu sur ce passage vers le Sénégal
à travers la mauritanie. Evidemment les plus interessants sont les vieux
baroudeurs, ceux qui font la liaison Nouadhibou Nouakchott depuis 30 ans et
qui connaissent les ficelles. D’ailleurs nous écoutons attentivement tout ce
que nous raconte cet Andorrans : Seulement voila, on manque de temps. Il resterait toujours la solution des descendre au Sénégal et de remonter par bateau via les canaries puis Casablanca mais personne n’est capable de nous dire si cette ligne est toujours fonctionnelle ou pas. Et puis nous ne savons même pas si nous pourrons passer la frontière sénégalaise avec nos motos de plus de 5 ans. Nous nous contenterons donc de revenir sur nos pas à partir de Laayoune mais un petit quelque chose me dit que ca n’est que partie remise et que je descendrai à Dakar par la piste d’un manière ou d’une autre, un jour ou l’autre, à moto ou en 4X4. EXTREME SUD Le point SUD maximum de notre périple sera donc Laayoune. Une ville de maisons rouges plantée en haut d’une colline de terre rouge. Prés de 5 contrôles militaires ont été nécessaires afin de rejoindre la ville sur les 40 derniers kilomètres. Le lieu a l’air sensible. Cela nous est confirmé par la présence de multitudes casernes à l’entrée de la ville et par tous les militaires à vélo, à pied, à mobylette qui promènent leurs couleurs kaki à travers les rues sales de la ville. Enfin, sales, c’est pour la basse ville parce qu’en grimpant sur la ville haute on découvre une ville propre, les places immenses surplombées du portrait de Mohammed VI se succèdent et des dizaines de 4X4 des Nations Unies sont stationnées ca et là. Une débauche de 4X4.. on se croirait sur le stand Toyota au salon de l’auto. Le conflit du sahara occidental n’est définitivement pas réglé et les forces du Minurso sont bien présentes. La ville n’a en sois que très peu d’intérêt. Par contre, comme toutes les villes de maroc et sans doute des pays musulmans actuellement, c’est l’effervescence. Un peu comme nous à noël pour avoir la dernière cafetière à offrir à mamie, ici tout le monde est à la recherche de sa chèvre à égorger le 2 février pour l’Ait El Kebir... et les esprits s’échauffent. J’espère pouvoir nous faire inviter chez un local le 2 février à Tanger avant de prendre le bateau du retour (pouahhhhh !) . Je fini par trouver ce que je cherchais (Un jeu de cales pour faire mon jeu aux soupapes) au fond d’un quartier limite glauque via l’aide d’un Laayounais . VERS LE NORD Aujourd’hui étape de liaison de Laayoune à Guelmim. Bien qu’ayant fait la piste dans l’autre sens il y a quelques jours, celle ci est complètement différente. Les paysages sont magnifiques mais nous ne regardons plus la mer comme à l’aller mais vers les montagnes, vers le désert et ses dunes. Le temps est beaucoup plus clément qu’il y a quelques jours, le ciel est clair et le soleil mets en relief les formes variées des dunes immaculées récemment placées là par le vent. Comme un air de petit matin à la montagne lorsqu’il a neigé toute la nuit. Les 500 Km de liaisons ont été durs.. Aller, On va se coucher.. @+ du prochain cybercafé. |
Le Maroc à Moto Baptiste Baptiste 23 Mai 2005 La nouvelle maison Copyright MJJ EJJ
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