Site d'Edith Baptiste et Marc |
|
Retour à la civilisationdimanche 18 janvier 2004. REVEIL DANS LE DESERT Le réveil au pied du poste militaire est une nouvelle fois fort agréable. Les rayons du soleil matinal vient nous lécher les pieds et fait chauffer les tentes tranquillement. Les chants des grenouilles troublent une nouvelle fois Marco. Notre compagnon du jour, en l’occurrence le militaire du poste, nous aide à plier les tentes et ficeler les paquetages sur les motos. Marco profite de la présente de l’autochtone pour lui demander confirmation. Marco : « Ya bien des grenouilles dans le désert ? hein ? » réponse de l’intéressé : « Oui Oui... (Merzouga © ) Chag : mouarffff ! ! ! ! Marco : Ben quoi ? tu les as pas entendues toi ? Chag : Si, tous les matins à 7H30... c’est la sonnerie de mon réveil sur mon portable ! ! ! Marco : gna gna gna ! ! ! ! ;-) j’ai l’air de quoi maintenant ? j’ai soutenu à Edith que c’était possible de trouver des grenouilles dans les oueds à cette époque de l’année. Et puis c’était pas si débile avec les les têtards maousses de l’oasis sacré ! ! ! ;) DUR DUR. ..LA FIN DE LA PISTE Sur ce nous entamons les quelques 40 derniers Kms de piste qui nous séparent de Foum Zguid. Le choix qui nous est proposé est simple : A gauche piste de 70 Kms « Dure » et à droite piste directe et « simple » et rapide de 45 mn aux dires du militaire. Commençant le 3éme jour de piste, le choix s’impose : RETOUR A LA CIVILISATION ! le plus vite possible. Hélas, plus nous avançons, plus la piste se corse, les oueds sont sablonneux et raides, les cailloux de plus en plus gros et les moments roulants de plus en plus courts et rares. Malheureusement sur ce parcours, Corinne chute (sans gravité)et c’est d’un commun accord avec Sam et Corinne que Marc et Edith rejoignent Foum Zguid en ¾ d’heure (Edith , tel un cheval sentant l’écurie commence alors à mettre gazzz a donf sur la piste caillouteuse avec la banane au visage, et fait même quelques tentatives pour dépasser Marco ) . (Nous laissons Sam et Corinne relater ces événements de leur coté ) Arrivés à Foum Zguid, l’état de la piste sur les derniers Km ne s’améliorant pas et compte tenu de l’état de Corinne, Marco décida de trouver un 4X4 qui pourra aller récupérer la moto et Corinne dans le reg. Le deal est passé avec un local alors qu’un militaire et la moitié de la ville s’en mêle. Finalement après quelques heures à la terrasse d’un café, nous voyons arriver Sam et Corinne à moto, par la piste, sans aucune trace du 4X4. Sam et Corinne attendent alors le retour de celui-ci pendant qu’Edith et Marco décident de rejoindre dés lors Tata afin de trouver un camping avant la tombée de la nuit. LE GRAND CANYON La route entre Foum Zguid et Tata est encore particulièrement magnifique, jonchée de canyons sous un soleil couchant, face à des montagnes rocheuses parsemées de violettes. Tata est un village encaissé au fond d’une vallée ou plusieurs oueds se rejoignent. Cette ville est très verte et agréable. Nous décidons de nous installer au « camping municipal » en plein centre ville (merci le routard) ou nous dormons, en guise de bungalow annoncé, dans la salle commune (télé et magasines à disposition) mais dans des lits confortables et ou la douche (chaude) est la bienvenue après 3 jours de désert ( nota : Nous savons maintenant à quoi ressemble l’odeur du Mouflon !) TATA Pour Edith Et Marco, la soirée fut ponctuée par la dégustation de la spécialité de la ville : les poissons frits. C’est délicieux, on trouve des sardines, du merlan, et des poissons dont seul le cuistot sait le nom. Assis à la terrasse de ce boui boui, Edith et Marco savourent donc cette douce soirée, regardant les allers et venus de la population qui s’active aux taches quotidiennes. Les petits cireurs de chaussures, les mendiants, les voyageurs de passage, les locaux qui regardent RAMBO 1 assis à la terrasse d’un café sur une Télévision commune. Puis c’est le moment du thé. Il semble que plus nous descendons dans le sud, plus il est rare de trouver autre chose que des pâtisseries sèches style macaron, et nous nous souvenons alors des cornes de gazelles de FES ou le miel liquide dégoulinait de tous coté... Mais bon, on s’adapte et finalement c’est très bon et nous le faisons accompagner d’un thé local... Au matin, chargement des bagages, Sam et Corinne ayant rejoins Tata plus tard la veille au soir décident de prendre leur temps pendant qu’Edith et Marco chargent les bagages et prennent la route du sud, direction Tantan. EMBRAYAGE ET DESESPOIR Petite Déception, ça y est (on nous avait prévenu), impossible dorénavant de trouver du sans plomb. Nous marcherons donc au Super à l’ancienne. Tant pis pour l’usure des moteurs et la biosphère . Tata-Tantan c’est plus de 500 Km de route relativement monotone. Edith et Marco traversent les hauts plateaux de l’anti atlas, déjeunent de sardines (Nota : Marco précise qu’il n’a jamais autant mangé de sardines que dans le désert) et vache qui rit à l’abris du soleil de plomb sous le seul arbre trouvé en 20 Km de route puis reprenons la route. Sur la route Edith constate que la réparation de fortune de son embrayage faite à Mahmid ne lui permettra pas d’atteindre Neptune (contrairement à ce que nous a dit le meccano) ni même Tan-Tan car le moteur patine de plus en plus sérieusement à 5eme et les 130 Km/h qu’elle atteignait en début de journée sont trés loin, plafonnant à 100 km/h en descente le vent dans le dos. Ils s’arrêtent donc à Guelmim, relativement grande ville à 120 km avant Tan-Tan ou Marco pense pouvoir trouver les "spécialistes" nécessaire à une réparation plus conséquente. Ils trouvent un petit hôtel (Hôtel Bahich) et garent les motos dans un petit garage en face. Les soucis d’embrayage d’Edith perturbent Marco toute la soirée. C’est décidé, demain matin il démontera l’embrayage pour voir la gravité de la situation. Chose faite : Le constat est là, il y a bien un disque d’aluminium sommaire placé par le réparateur de Mahmid, mais celui ci a sans doute endommagé les autres disques puisque maintenant 2 disques sont rincés. L’ESPOIR RENAIT Après des coups de fils à ses correspondants en France (Merci Paco, Merci Akrobike),Marco comprends qu’il sera plus simple de réparer avec les moyens du bord s’ils veulent reprendre la route rapidement. Guidé par un des meccanos du garage, il se rend chez un "spécialiste" de l’embrayage. La solution est trouvée : Nous taillerons des disques garnis d’embrayage à la taille adéquate dans des disques de voiture. Après 1 H, l’installation des disques débute. L’ajustement "fin" à la lime permets de fignoler le montage puis vient le remontage (Merci à Mohaheb pour ses conseils et sa rigueur) et la résultat : "CA MARCHE". Marco rentre de l’essai avec la banane et Edith Jubile. Ils décident cependant de retarder le départ au lendemain afin de faire réaliser dans l’après midi 2 nouveaux disques garnis " au cas où.." et profiter un peu de la ville. Edith adopte la tenue locale (Babouche et Djellaba)et ils profitent donc de la soirée pour inviter Mohaheb à dîner avec eux. Discussions à bâtons rompus sur les ressemblances et les différences de nos 2 cultures, sur la place des femmes, l’irak, la politique mondiale etc.. très intéressant (et désintéressé.... Rarissime !). @ Plus dans le prochain Cybercafé. |
Le Maroc à Moto Baptiste Baptiste 23 Mai 2005 La nouvelle maison Copyright MJJ EJJ
|