Site d'Edith Baptiste et Marc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tranquille !

vendredi 23 janvier 2004.

 

Bon déja, disons le, le moral est meilleur !

Depuis le départ de Laayoune, le Maroc ne cesse de nous impressionner par ses changements. Nous avons quitté le sahara en direction de Sidi Ifni et son bord de mer (après un nouveau passage par Guelmim pour "à nouveau" changer, par précaution, 2 disques d’embrayage du DR D’Edith ; En espérant que cela tienne jusqu’a Sète ). Et là, premiers changements : Le sable laisse la place à des montagnes de terre rouge, les oueds plus fournis permettent à des pâturages verts clairs de se développer. Les figuiers de barbarie et les oliviers se partagent le peu de terre cultivée. On est encore dans caillouland mais la route, sinueuse à souhait, nous emmène vers Sidi Ifni l’espagnole.

L’ESPAGNOLE

Des saules pleureurs bordent l’allée qui mène au front de mer. L’entrée de la ville rappelle ces villages grecs ou crétois aux murs blancs et aux volets bleus. Nous nous arrêtons au pied des falaises pour déjeuner "au rendez-vous des surfeurs". Celui-ci a certainement eu son heure de gloire, tout comme la ville, mais l’érosion et l’abandon ont fait le reste, du coup notre déjeuner se transforme en simple thé le temps d’apprécier le spectacle des vagues s’écrasant sur la plage de sable.

La première impression se confirme. En traversant la ville on découvre de vieux escaliers typiquement espagnols se fendant de partout, les marches sont cassées et les bouteilles vides et autres sacs plastiques en jonchent chaque marche. C’est triste. On nous a parlé du vieux théâtre mais nous n’avons même pas envie d’aller le voir. Nous poussons quand même jusqu’en haut des falaises afin de voir de loin ce qui nous semblait être une épave de bateau. A défaut d’épave (ce qui n’était en fait que l’embouchure du port) nous ne trouvons que gravas et déchets jetés du haut de la falaise. Quel dommage ! Nous ne nous attardons pas.

LES ROULEAUX

Nous suivons la route le long du bord de mer pendant une quarantaine de kilomètres et c’est avec bonheur que nous découvrons la plage "Sidi Mohammed ben Abdallah". C’est la plage de MIRLEFT, magnifique. La mer est encore bien agitée et les rouleaux sont énormes, s’étalent sur toute la largeur de la baie et s’éclatent violemment contre les rochers. Une petite auberge (la seule) nous tends les bras. "l’auberge de la plage" et Edith succombe au charme de cette Kasbah blanche et bleue, malgré l’envie d’économiser un peu sur le prix des nuits. Le spectacle nous retient toute l’après midi et nous découvrons les pécheurs attachés aux falaises et ceux péchant de la plage dans de grands mouvements pour jeter leurs lignes. Nous découvrons aussi le centre de MIRLEFT en retrait de l’axe principal (merci Edith d’avoir insisté) . La petite ville est en totale réfection. Les peintres finissent de s’activer avec leurs pinceaux de peintures jaune et bleu. Nous profitons de ce relookage destiné à LA future visite du roi MOHAMMED VI. Un petit conseil, si un jour vous êtes amenés à rencontrer cette ville, allez voir le petit marchand de meubles, cela vaut le coup d’oeil "pour le plaisir des yeux" (sans jeux de mots) mais aussi celui du porte monnaie. Le soir nous dînons d’un énorme loup grillé sur la terrasse de l’auberge en regrettant tout de même que la lune ne soit pas encore levée pour la voir scintiller dans les vagues.

LES AMANDIERS

Aujourd’hui, direction Tarfaoute. Nous quittons la côte atlantique et rentrons dans les terres. TIZNIT est une ville sans intérêt (si ce n’est ce jeune qui nous souhaite la bienvenue en dressant le majeur vers le haut.. sans doute une coutume locale) que nous quittons rapidement après nous être ravitaillés en liquide, monnaie et essence. Depuis TIZNIT, après avoir traversé une longue plaine aride, les montagnes rouges vives se succèdent, la route sinueuse aux parfums de thym nous permet d’arriver au grand col Manzour d’où la vue est imprenable sur les deux cotés de la montagne. Revenant du Sud, le vert, les arbres, les oasis, les quelques champs cultivés, nous donne le sentiment d’entrer sur une terre riche. L’architecture change aussi. Les maisons ne sont plus "en construction", elles prennent des couleurs, s’agrémentent même de petits jardins quelquefois. A l’approche de Tafraoute, les amandiers aux fleurs blanches côtoient les palmiers dattiers.

Les gros rochers ocres annoncent l’arrivée sur la ville. Ils surplombent presque par magie, menaçants de se détacher à tout moment, les habitations dans la vallée. C’est impressionnant. Nous nous installons rapidement au camping afin de profiter des dernières lueurs du soleil couchant sur les falaises de granit rose.

Demain direction TADOURANT par IGHEM.

@+ du prochain Cyber.

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Le Maroc à Moto Baptiste Baptiste 23 Mai 2005 La nouvelle maison

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Dernière mise à jour le : 23 mai 2005.